Article extrait du site national du SNES
Le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) vient de publier un nouvel avis concernant la mobilité des jeunes (voir PJ).
Le CESE plaide pour « une reconnaissance des acquis à travers le passeport pour la jeunesse (Youth pass) ».
Afin de remplir cet objectif, le CESE propose de développer les moyens financiers (accord Europe - Etat - collectivités locales), et de fournir également « un véritable effort en faveur de l’apprentissage oral des langues étrangères en incitant à installer des laboratoires de langues dans tous les établissements scolaires » et à « favoriser les formations à l’étranger des professeurs de langues et la présence de professeurs étrangers dans nos établissements ».
Le CESE reconnaît aussi que "la pratique d’un anglais oral est une condition nécessaire sinon suffisante à la mobilité internationale. Mais la connaissance d’une deuxième voire de plusieurs langues étrangères est un atout majeur."
L’avis du CESE s’intéresse enfin aux dispositifs existants de mobilité. Il propose de ne maintenir qu’une dénomination, "Erasmus" qui serait ensuite décliner en différentes options (ex : "Erasmus apprentis").
Le point de vue du SNES-FSU
Cet avis ne fait que confirmer les rapports précédents : la diversité linguistique est un atout pour l’Europe, ce qui semble aller contre l’imposition de l’anglais pour tous en France...
En ce qui concerne le financement de cette mobilité, la référence aux pouvoirs des collectivités locales est inquiétante, en termes d’égalité de traitement sur tout le territoire.
Sur le fond, les langues sont perçues ici seulement comme un moyen de développer les économies européennes et les compétences des futurs salariés.