L’annonce gouvernementale de revaloriser le point d’indice de 0,6% au 1er juillet 2016 puis de 0,6% au 1er février 2017 constitue une rupture avec les choix qui ont prévalu jusque là. Mais cette revalorisation est insuffisante pour répondre aux attentes et aux besoins. Le SNES-FSU appelle les personnels à se mobiliser le 22 mars.
Après une période inédite de gel de la valeur du point d’indice pendant près de six années, tandis que la retenue pour pension augmente régulièrement, la perte de pouvoir d’achat de nos traitements est conséquente. Pénalisante matériellement pour chacun d’entre nous, cette politique est néfaste pour la qualité du service public qui ne parvient pas à recruter les personnels qualifiés dont il a besoin.
Le SNES et la FSU n’ont eu de cesse ces dernières années d’informer et de rechercher l’unité pour mobiliser sur cette question. La décision du gouvernement de revaloriser le point d’indice est le premier résultat des interventions syndicales.
La FSU, qui dans la négociation PPCR , a défendu une approche combinant la reconstruction de la grille indiciaire et la revalorisation du point, a arraché le principe d’un rendez vous salarial au début de l’année 2016. Il s’est tenu le 17 mars.
L’annonce gouvernementale d’une revalorisation de 1,2% en deux fois en juillet pour moitié puis en février 2017 constitue une rupture avec les choix qui ont prévalu jusque là. Mais cette revalorisation est insuffisante pour répondre aux attentes et aux besoins.
C’est pourquoi le SNES et la FSU appellent les agents de la Fonction publique à se mobiliser le 22 mars sous des formes diversifiées et adaptées à chaque secteur, département et tenant compte des configurations unitaires possibles (rassemblements, grèves, rencontres avec les parlementaires, adresse au gouvernement…) pour exiger des mesures de rattrapage. La FSU a déposé un préavis de grève pour cette journée.
Pour le SNES-FSU, ces initiatives s’inscrivent dans la dynamique créée au niveau interprofessionnel par les journées de mobilisation unitaires des 24 et 31 mars sur le projet de loi Travail.