Mercredi 22 mai 2013, journée académique d’actions et de grève.
Le langage a changé, La journée de carence va être supprimée, La suppression massive de postes s’arrête…
Certes, mais le compte n’y est pas !
En réalité il y aura en Champagne-Ardenne une trentaine de poste en moins dans les lycées et collèges. Ajoutons à cela la suppression de 60 postes d’assistants d’éducation, dont 30 assistants pédagogiques.
Il y aura encore plus de classes surchargées, nos conditions de travail vont encore se dégrader.
L’idéologie du socle commun pilotée par le LPC demeure.
La réforme Chatel des lycées n’est même pas menacée !
Rien sur la revalorisation de nos salaires.
La réforme des rythmes scolaires risque de se faire en augmentant notre charge de travail et en raccourcissant les vacances d’été.
Nous ne pouvons pas l’accepter !
Nous voulons une rentrée 2013 qui rompe avec les précédentes
par des mesures immédiates,
Nous voulons une amélioration de nos conditions de travail,
d’emploi et de service …
Donnons-nous les moyens du vrai changement !
Grève mercredi 22 mai (jour où nous rattrapons le jeudi de vacances de la Toussaint) Rassemblement devant le rectorat à 10 h 30.
L’alternance politique était une condition nécessaire mais non suffisante pour une véritable rupture dans la politique éducative pour le second degré et ses personnels. Elle a suscité l’espoir d’une nouvelle politique, notamment pour la jeunesse, pour l’Éducation et pour nos métiers. Le SNES porte l’exigence de cette nécessité de rupture.
Il faut que cet espoir et cette rupture deviennent rapidement une réalité.
Les personnels du second degré doivent se faire entendre pour que leurs analyses, leurs revendications, leurs espérances soient prises en compte.
La décision du gouvernement d’abroger la journée de carence montre que l’intervention syndicale paie.
Cependant, la situation des personnels de l’éducation, notamment dans le second degré, demeure problématique :
la rentrée 2013 se prépare dans des conditions difficiles, les quelques postes rétablis dans les académies seront essentiellement consacrés à l’affectation des stagiaires et leurs effets peu sensibles du fait de l’augmentation démographique. La crise de recrutement perdure et l’absence de mesures d’amélioration concernant nos carrières et nos rémunérations pèse sur nos métiers et sur leur attractivité. Pour lutter contre la crise de recrutement, seuls les emplois d’avenir professeur (EAP), qui ne sont pas des pré-recrutements, sont proposés. Nous réclamons un plan pluriannuel de recrutement à la hauteur des besoins, ainsi que de véritables pré-recrutements. Seules ces mesures permettront de lutter efficacement contre la crise des vocations et démocratiser l’accès aux métiers de l’éducation et de l’enseignement ;
dans les lycées et collèges de notre académie, les conditions de travail vont encore se dégrader puisque nous continuons de subir des suppressions de postes. Comme s’il y en avait trop, 60 postes d’AED vont être supprimés ;
les réformes antérieures continuent, dans leur grande majorité, à affecter la qualité de notre travail tant en collège qu’en lycée. Réforme Chatel des lycées, livret de compétences ne sont pas remis en cause et vont continuer à nuire à la qualité de nos enseignements.